Située sous l'influence d'un climat méditerranéen, Bessèges se trouve être le point de convergence des eaux de la Cèze, de la Ganière, ainsi que d'autres cours d'eau de moindre envergure. Enclavée au sein du massif des Cévennes, cette commune détient un patrimoine naturel d'une singulière notoriété, comprenant un site Natura 2000 désigné sous le nom des « hautes vallées de la Cèze et du Luech », et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bessèges, au statut de commune rurale, abrite une population de 2 766 individus en l'an 2020, enregistrant une diminution notable par rapport à son apogée démographique de 11 404 résidents en 1881. Assumant le rôle de ville-centre au sein de l'unité urbaine de Bessèges, cette localité voit ses habitants être désignés sous le nom de Bességeois ou Bességeoises.
Arrosée par les flots de la Cèze, cette petite agglomération puise son origine dans l'épanouissement du bassin houiller des Cévennes, qui atteignit son zénith au cours du XIXe siècle, propulsant ainsi Bessèges au rang de troisième ville du département du Gard vers l'année 1875.
Bessèges, localité traversée par la Cèze, affluent direct du Rhône, se situe au cours d'une rivière étirée sur une distance de 128 kilomètres, prenant sa source dans la commune de Saint-André-Capcèze, en Lozère, à une altitude de 798 mètres. La Cèze, telle que plusieurs cours d'eau de la région, est connue pour ses gisements aurifères.
En outre, la municipalité est parcourue par divers petits et moyens cours d'eau, tous tributaires de la Cèze. En suivant le cours de l'amont vers l'aval, se succèdent (notés (D) pour les affluents de rive droite et (G) pour ceux de rive gauche) :
Le sous-sol de la région recèle des réserves de houille, induisant des variations particulières dans le couvert végétal, avec la présence notable de géranium sanguin (Geranium sanguineum) et de gesce noire (Lathyrus niger) au sein des châtaigneraies traditionnelles.
En l'an 2010, une analyse climatique de la commune révèle un profil correspondant au climat méditerranéen franc, d'après une étude étayée par une série de données recouvrant la période 1971-2000. Une décennie plus tard, en 2020, Météo-France présente une classification des climats de la France métropolitaine, plaçant la commune dans la catégorie des climats de montagne ou de marges de montagne, au sein de la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon. Cette région se caractérise par une faible pluviométrie estivale, un ensoleillement généreux (2 600 heures par an), des étés chauds (21,5 °C), un air très sec en été, une sécheresse persistante toutes saisons confondues, des vents soutenus (avec une fréquence de 40 à 50 % de vents dépassant les 5 m/s), et une rareté de brouillards.
Pour la période s'étalant de 1971 à 2000, la température annuelle moyenne s'établit à 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul moyen annuel des précipitations atteint 1 346 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet. Au cours de la période de 1991 à 2020, la température moyenne annuelle, enregistrée à la station météorologique la plus proche, située dans la commune de La Grand-Combe à 11 km à vol d'oiseau, s'établit à 13,7 °C. Le cumul annuel moyen des précipitations pour cette période est de 1 414,0 mm.
Concernant les projections climatiques pour l'année 2050, des scénarios basés sur différentes émissions de gaz à effet de serre sont disponibles sur un site spécifique publié par Météo-France en novembre 2022, permettant d'anticiper les paramètres climatiques futurs de la commune.
Le recours à la protection réglementaire se positionne comme le moyen d'intervention le plus robuste pour sauvegarder les espaces naturels exceptionnels ainsi que leur biodiversité associée. Dans ce contexte, la commune s'inscrit dans la sphère d'adhésion du Parc national des Cévennes. Créé en 1967, ce parc national se présente comme un territoire de moyenne montagne englobant cinq entités géographiques distinctes : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles, et le piémont cévenol.
La commune fait également partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une étendue de 116 032 hectares, officiellement désigné réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985. Cette reconnaissance repose sur la mosaïque de milieux naturels qui la compose, abritant une biodiversité exceptionnelle, comprenant 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, ainsi qu'une variété innombrable de mousses, lichens et champignons.
Le réseau Natura 2000, un réseau écologique européen composé de sites naturels d'intérêt écologique, se constitue à partir des directives habitats et oiseaux. Il est formé de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Sur la commune, un site Natura 2000 a été défini en vertu de la directive habitats : les « hautes vallées de la Cèze et du Luech », couvrant une superficie de 12 680 hectares, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Ces zones présentent un patrimoine naturel remarquable, abritant quatre espèces piscicoles distinctes : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional, ainsi que cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine.
L'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) vise à couvrir les zones les plus fascinantes du point de vue écologique, principalement dans l'optique d'approfondir la connaissance du patrimoine naturel national. Il sert également d'outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 2 sont répertoriées sur la commune :
Le territoire de la commune de Bessèges se trouve exposé à divers aléas naturels, englobant des phénomènes météorologiques tels que tempêtes, orages, neige, grands froids, canicules et sécheresses, ainsi que des risques d'inondations, d'incendies de forêts, de mouvements de terrains, et de séisme (caractérisé par une sismicité de faible intensité). Il est en outre confronté à des risques technologiques, notamment celui lié à la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, à savoir le risque de radon. Une plateforme mise en ligne par le BRGM offre la possibilité d'évaluer rapidement et simplement les risques associés à un bien localisé, que ce soit par son adresse ou par le numéro de sa parcelle.
La commune s'inscrit dans le territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, comprenant 37 communes aux alentours d'Alès, l'un des 31 TRI établis fin 2012 dans le bassin Rhône-Méditerranée, en raison des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Les récentes crues notables qui ont touché le territoire remontent à 1958 et septembre 2002. Des cartes des zones inondables ont été élaborées pour trois scénarios : fréquent (crue de retour de 10 à 30 ans), moyen (retour de 100 à 300 ans) et extrême (retour d'approximativement 1 000 ans, mettant en échec tout dispositif de protection). La commune a été déclarée en état de catastrophe naturelle suite aux dommages causés par les inondations et les coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 2002, 2008 et 2015.
La commune présente une vulnérabilité au risque de mouvements de terrains, principalement dus au retrait-gonflement des sols argileux. Cet aléa peut occasionner des dommages considérables aux constructions en cas d'alternance de périodes de sécheresse et de pluie. En 2019, sur les 733 bâtiments recensés dans la commune, 603 sont soumis à un aléa moyen ou fort, soit 82 %, comparé à 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national.
En ce qui concerne les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle en raison des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983.
La commune se situe en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A équipé d'un Plan Particulier d'Intervention (PPI). En conséquence, elle est potentiellement exposée à l'onde de submersion consécutive à une rupture éventuelle de cet ouvrage.
Dans plusieurs régions du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou locaux, peut représenter une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certains secteurs du département sont affectés par le risque radon à des niveaux variables. Selon la classification de 2018, la commune de Bessèges est classée en zone 3, indiquant un potentiel radon significatif.
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