Commune exposée à un climat méditerranéen, est traversée par plusieurs cours d'eau, dont le Gardon d'Alès, le Galeizon, le ruisseau Blanc, le ruisseau de Grave Longue, le ruisseau Grabieux, et un autre cours d'eau non spécifié. Cette localité se distingue par son patrimoine naturel exceptionnel, comprenant une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Avec une population de 4 592 habitants en 2020, Saint-Martin-de-Valgalgues est une commune urbaine située dans l'agglomération d'Alès et intégrée à l'aire d'attraction d'Alès. Les résidents de la commune sont désignés sous le nom de Saint-Martinois ou Saint-Martinoises.
L'histoire de Saint-Martin-de-Valgalgues est marquée par son passé industriel, notamment dans l'extraction du charbon. Son urbanisation, de type aéré, s'est développée autour de différents hameaux, tels que Sauvagnac, Drulhes, le Soulier, La Vabreille, la Plaine de Sermeil, et la cité de Camont. La transformation de l'ancienne mine de pyrite du Soulier en Pôle Mécanique Alès-Cévennes, réalisée par la Communauté d'agglomération du Grand Alès, reflète le dynamisme économique de la région.
Le climat de la commune en 2010 est caractérisé comme un climat méditerranéen franc, basé sur une étude de données s'étendant de 1971 à 2000. En 2020, une typologie des climats en France métropolitaine, publiée par Météo-France, place la commune dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen. La région climatique est identifiée comme Provence, Languedoc-Roussillon, avec des traits distinctifs tels qu'une pluviométrie faible en été, un ensoleillement important (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air sec en été, une sécheresse persistante, des vents forts (40 à 50 % de vents > 5 m/s), et peu de brouillards.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations atteint 1 096 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet. Les données de la période 1991-2020, issues de la station météorologique la plus proche située à Salindres (à 6 km à vol d'oiseau), montrent une température moyenne annuelle de 14,0 °C et un cumul annuel moyen de précipitations de 1 092,1 mm. Les projections climatiques pour 2050, basées sur divers scénarios d'émission de gaz à effet de serre, sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) constitue une démarche visant à cartographier les zones écologiquement remarquables. Cette initiative a pour objectif d'enrichir la connaissance du patrimoine naturel à l'échelle nationale et de fournir un outil d'aide à la décision pour intégrer l'environnement dans les projets d'aménagement du territoire. Au sein de la commune, une ZNIEFF de type 1 a été répertoriée sous l'appellation « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » s'étendant sur une superficie de 179 hectares. Cette zone englobe huit communes, dont sept localisées dans le Gard et une dans la Lozère.
Saint-Martin-de-Valgalgues, commune urbaine, est classée parmi les communes à densité intermédiaire ou dense, selon la grille communale de densité de l'Insee. Elle fait partie intégrante de l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes et comptant 95 704 habitants en 2017. Saint-Martin-de-Valgalgues, en tant que commune de banlieue, contribue à cette unité urbaine.
Par ailleurs, la commune est une entité de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, qui rassemble 64 communes et est classifiée dans la catégorie des aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants.
L'analyse de l'occupation des sols de la commune, basée sur la base de données européenne Corine Land Cover (CLC), met en évidence une évolution significative depuis 1990. En 2018, les forêts et milieux semi-naturels représentent 52,6 % du territoire, en réduction par rapport à la période précédente (60 % en 1990). La répartition détaillée des sols en 2018 se présente comme suit : forêts (47,4 %), zones urbanisées (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5 %), prairies (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %). L'évolution de cette occupation du sol est perceptible à travers différentes cartes historiques, de la carte de Cassini (XVIIIe siècle) à celles de l'IGN actuelles (de 1950 à nos jours).
Le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues est exposé à divers aléas naturels et technologiques, présentant des risques significatifs pour ses habitants et son environnement.
La commune est située dans la zone à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, avec 37 communes regroupées autour d'Alès. Les inondations, résultant notamment des débordements de la Cèze et des Gardons, ont marqué l'histoire de la commune, avec des événements notables en 1958 et en septembre 2002. Des cartes des zones inondables ont été élaborées pour différents scénarios, allant de fréquents à extrêmes. La commune a été déclarée en état de catastrophe naturelle à plusieurs reprises, en raison des inondations et des coulées de boue, notamment en 1982, 1987, 1993, 1995, 1997, 2002, 2014 et 2015.
Un autre risque majeur concerne les mouvements de terrains, principalement le retrait-gonflement des sols argileux. Cette menace peut engendrer des dommages importants aux bâtiments, particulièrement en cas d'alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La majeure partie de la superficie communale (62,9 %) est exposée à un niveau moyen ou fort de cet aléa. Une cartographie détaillée de l'exposition au retrait-gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM.
Afin de mieux comprendre le risque d'affaissement de terrain, un inventaire national des cavités souterraines a été réalisé, permettant de localiser celles présentes sur la commune.
Saint-Martin-de-Valgalgues est sujette au risque de transport de matières dangereuses, en raison de la traversée de voies routières et ferroviaires importantes, ainsi que de la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident sur ces infrastructures peut avoir des conséquences graves jusqu'à une distance de 350 m, en fonction de la nature des substances transportées. Des recommandations d'urbanisme sont formulées en conséquence.
La commune est également située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, classé en catégorie A et doté d'un Plan Particulier d'Intervention (PPI). En cas de rupture de cet ouvrage, la commune est susceptible d'être touchée par l'onde de submersion consécutive à cet événement.
Dans certaines parties du territoire national, le radon, un gaz radioactif, peut constituer une source significative d'exposition aux rayonnements ionisants. Saint-Martin-de-Valgalgues est classée en zone 3, caractérisée par un potentiel radon significatif, selon la classification de 2018.
Au cours de la Révolution française, la commune a temporairement adopté le nom de Mont-Valgalgues, parfois retranscrit en Mont-Valgue. Située sur la voie Regordane, Saint-Martin-de-Valgalgues a été un foyer minier majeur, lié à l'exploitation du charbon dans les Cévennes, notamment sous l'égide de Pierre-François Tubeuf. Deux catastrophes minières ont marqué l'histoire de la commune à la fin du XIXe siècle et en 1912, causant de nombreuses victimes.
Aujourd'hui, quelques vestiges des anciennes mines subsistent, mais la ville s'est modernisée pour accueillir divers commerces et favoriser la croissance démographique. Saint-Martin de Valgalgues est labellisée Ville et Village Fleuris depuis 2009, avec une fleur au sein de ce classement. La ville abrite deux supermarchés, ainsi que de nombreux artisans et commerces diversifiés.
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